Pour beaucoup de SEO, le spin se résume à partir d’un texte source et remplacer un mot sur deux, ou un mot sur 3, par une floppée de synonymes.
Certains vont plus loin, et vont remplacer des groupes de mots (yeah!), voire, oh luxe suprême, que je suis finaud, personne n’y verra rien, rédiger deux versions alternatives de quelques phrases (chacune bourrée de synonymes, c’est que je fais du spin multi-niveaux, moi môôsieur).


Quelques précurseurs que j’admire (messieurs, vous vous reconnaîtrez[1]) font du, ou parlent de, spin matriciel, morphing, LSI…
Ceux là ont pris du recul et voient plus loin que la foule des moutons push-button.

Commençons par le début: quel est l’objectif initial du spinning ?

Le réflexe commun est de répondre « générer des textes uniques »
Si on demande ensuite ce qu’est un texte unique, ça se complique. Sur le sujet, un certain Papy Spinning est bien mieux placé que moi pour mettre le doigt sur la complexité et les contradictions de la chose (quelle mesure ? à partir de quelle valeur est-ce ok ? Pour quel usage ? volume de near-duplicate…)

Le spinning est né du besoin de générer un (grand) volume de textes pour les utiliser comme articles ou enveloppe de backlinks.
Les deux grandes utilisations de texte spinné sont

  • les simili autoblogs (poster du contenu régulier dans une thématique)
  • et surtout l’apport de liens (communiqué de presse, spamco, web 2.0, blasts divers…)

Selon la légende urbaine « Google veut du contenu unique, le duplicate content c’est le mal »
La foule en est donc arrivée à perdre de vue l’objectif initial : avoir du texte en volume, adapté à publier pour qu’il soit indexé, et finit par tout miser sur la licorne qu’est le contenu unique.

Le vrai problème au fond, n’est pas de savoir quelle mesure de distance entre textes est la plus pertinente, ou combien de synonymes il faut mettre par accolade.
Le vrai problème n’est pas d’avoir le dico de synonyme le plus gros, ni des phrases toujours différentes.

Le problème, le vrai, est de générer des textes que Google :

  1. va considérer suffisamment digne d’intérêt pour les indexer (jusqu’ici, du contenu « unique » peut répondre à la question)
  2. ne va pas tagguer automatiquement comme « computer generated rubbish »
  3. ne va pas trop facilement identifier comme venant tous d’une même matrice (Là, c’est cuit, en général)

Parenthèse : J’omets volontairement le critère « qualité du texte »:
il est évident que faire un masterspin lisible est bien plus complexe que vomir de la bouille, mais je laisse de coté cet aspect qualitatif pour le moment. La bouillie a parfois son utilité.
J’omets également la vue « linking » qui donne tout autant de signaux faciles à interpréter par Google.
Restons concentrés sur le contenu, les synonymes.

Pour traiter le vrai problème donc, il faut prendre du recul. Arreter de se regarder le nombril en admirant son gros dico de synonymes, et regarder comment Google voit ce qui sort de notre boucherie.

Les faits :

  • Google a déposé des brevets sur, et utilise, des techniques d’empreinte pour identifier des textes.
  • Google a à disposition une base statistique énorme de mots et de leur contexte (cf la base de N-gram qu’ils mettent d’ailleurs à disposition, pour plusieurs langues)
  • Le LSI a été inventé par Google (grosso modo, le LSI permet de rapprocher des termes de sens proche, pour les indexer de manière similaire)

Sur la base de ces infos,

  • Google sait détecter la langue d’une page par l’analyse statistique des mots et N-grams présents.
  • Google sait prendre une empreinte d’un texte et la comparer à d’autres, en intégrant le LSI.
  • Mais non, Google ne sait pas lire et encore moins comprendre le sens d’un texte.

Regardons maintenant ce qui se passe dans l’index de Google, dans ces pages qu’il a jugé digne d’intérêt.
Ne retrouve-t-on pas toujours les mêmes groupes de mots, les même phrases ?
Le Web est bourré de textes très similaires. C’est dans sa nature même.
Quelques rares sources d’informations vraiment uniques alimentent une myriade de textes tous plus ou moins similaires, et tous utilisant les mêmes mots. Le web n’est pas rempli de dictionnaires qui étalent leur confiture de synonymes.
A quelques exceptions près, le web est bourré de textes moyens, utilisant un vocabulaire restreint. Et toutes ces phrases, tous ces textes, tous ces extraits de textes, sont bien souvent indexés.
Il faut déjà un bon paquet de duplicate EXACT pour arriver à saturer Google.
(Je vous montrerais des exemples si besoin, cet article est parti pour être déjà bien trop long)

N’avez-vous jamais vu de comparateurs de prix dans les SERPS ?
Jamais vu de sites de syndication ?
D’annonces de sortie d’un nouveau gadget ?
Que sont tous ces résultats, sinon du contenu en grande partie dupliqué ?

C’est le web, c’est le merdier moyen que Google indexe, et duquel il essaye de virer ceux dont la tête dépasse trop. Comme le dit le proverbe japonais : « Le clou qui dépasse appelle le marteau » , que le référenceur connaît sous la forme « C’est quand on est en première page que les emmerdes arrivent »

Si la chimère de l' »unicité » a un rôle a jouer quand on examine du duplicate content exact en volume, un autre critère est tout aussi important pour ne pas se faire pingouiner ni filtrer et c’est, beaucoup plus prosaïquement: la normale, la moyenne.

C’est bien l’objectif des black hat intelligents, qui ne cherchent pas tant à automatiser en masse qu’à paraître naturel. Pour google, être naturel c’est se fondre dans la masse des moutons plutôt que d’être la brebis rouge et bleue à 5 pattes.

Que se passe-t-il vraiment quand vous construisez des masterspins à grand renfort de synonymes ?

  1. Vous intégrez des mots peu courants, en masse.
    Dans un texte « naturel » parlant auto, on va trouver un ou deux synonymes de « voiture » à la fois.
    Si c’est un CP pour un site d’assurance auto, « automobile » et « véhicule » sont deux bons candidats, c’est tout.
    Si c’est un message de forum, « caisse » et « bagnole » ont leur chance.
    Maintenant, si votre cp , description de site ou message de forum comporte, selon les phrases, « voiture », »auto », »automobile », »caisse », »bagnole », »véhicule » (et je vous passe calèche, attelage, berline, break, cabriolet, carriole, carrosse, chariot, charrette, coupé, diligence, décapotable, fiacre, fourgon, guimbarde, jeep, omnibus, roadster, tacot… et des meilleurs)
    A votre avis, vous vous êtes fondus dans la masse ?
    Au contraire : plus vous utilisez de synonymes en vrac, plus vous vous grillez !
  2. Google, LSI Powa
    Google utilise le LSI. il sait que « voiture » et « automobile » représentent le même concept.
    Quand votre outil de spin vous génère deux textes en indiquant un taux de similitude, il se base sur les mots, les charactères, et pour lui les textes sont différents. Pour google, ce sont deux textes identiques, ou fortement similaires. Et comme tous les textes sont semblables, basés sur la même structure, de la même longueur, avec les synonymes au même endroit….
    Pour Google, ces « pseudo-variantes » sont bien plus proches que vous ne l’imaginez.
  3. Pire… au lieu de différentier vos textes, vous les rapprochez !
    Et oui… vous rédigez deux versions de votre phrase. vous avez 2 phrases différentes. L’une peut parler « assurance » « auto », l’autre « garantie » « voiture ». Vos ribambelles de synonymes font générer des variantes dans lesquelles il y aura « assurance » « voiture » et « garantie » « auto ».
    Au lieu de différentier vos texte finaux, vous avez créé des liens supplémentaires entre les versions de vos textes, qui sont autant de footprints montrant du doigt vos œuvres…

Le contenu unique est donc une chimère. Et les dicos de synonymes ne vous aident même pas à vous en approcher. D’une part car il n’existe pas vraiment, d’autre part car du contenu unique a de grandes chances d’être détecté comme en dehors de la norme, et donc filtré par toutes ces couches que google se carre dans l’ ajoute à son oignon d’algo.

Le contenu unique, un chimère ?

Bon, pas vraiment. Des choses s’en approchent, comme la bibliothèque de Babel [2], vue par Borgès.

Mais là encore, on est dans du near-duplicate. Dans tous les livres de la bibliothèque de Babel, il y en a une infinité qui ne diffèrent d’autres que par une lettre, un mot, une phrase, un paragraphe…

Un contenu presque unique et assez moyen, alors, ça fait l’affaire ?
Oui, ça peut. Et certains le font, avec succès.
Comment qu’on fait ?
Ben, facile. On retourne Google contre lui. Il veut du moyen ? bien !

  • On lui demande de sortir tout ce qu’il connaît comme textes sur « assurance automobile »
  • hop, on a un échantillon de textes google approved moyen
  • on filtre les marques, les noms propres
  • on analyse la fréquence des mots, on coupe, on taille, on secoue, on recolle (bon, y’a des algos qui font ça bien)
  • et on crache de la {soupe|bouillie} à volonté.

ça marche bien, parce que :

  • chaque « texte » ainsi généré est absolument unique (pas de duplicate EXACT vu les combinaisons possibles).
  • la fréquence des mots, les termes employés sont représentatifs de l’échantillon, donc de la moyenne des textes pour cette thématique.

Bien sur, ce n’est pas lisible, ça ferait tache sur votre money site. Faut savoir ce que vous voulez, non ?
Ca reste utilisable, voire conseillé, pour certains usages si vous savez ce que vous faites, et voulez du contenu aussi proche possible de l’unique, avec vos mots clés, et un profil statistique moyen qui plaît à Google.
Ca ne fera pas tout, mais ça peut vous aider beaucoup, et vous libérer du temps pour d’autres choses.

Au cas où vous ne connaîtriez pas d’outil qui fait ça, je ne peux que vous conseiller la meilleure échoppe du moment pour la soupe populaire.

Revenons à nos moutons rouges et bleus. Si les synonymes en masse ne servent à rien (pour le moins, ils n’ajoutent pas autant de diversité que vous aimeriez le croire), comment faire pour sortir 100 ou 300 textes différents ?
Tout simplement, en assemblant de manière différente des phrases et morceaux de phrases « moyens ».

Quand un journaliste rédige son papier sur la base d’une dépêche AFP, il ne sort pas son dico de synonymes. Au pire, il va remplacer de temps en temps « pompiers » par « soldats du feu ».
Sa copie sera virtuellement similaire – tournure, structure et détails près, à celle de son collègue.

Des conseils pratiques ?

Un extrait, alors…

  • Rédigez plus de variantes de phrases
  • Rédigez plus de contenu pour en sacrifier (phrases et paragraphes optionnels)
  • Ecrivez pour intervertir (liste à puce, paragraphes interchangeables…)
  • Variez la structure et la longueur de vos textes.
  • Intégrez du contenu « camouflage » vivant (images, vidéos, extraits d’actus) de votre thématique
  • Groupez et entremêlez plusieurs variantes de texte
  • – …

Vous allez me dire que c’est long, pénible, lourd, que ça revient cher…
Pour le moment, sans doute. Mais vous savez, le spin polymorphe est dans l’air du temps,
et ce qu’on peut concevoir, ce qu’on peut décrire, on peut le coder, vous verrez…

Pas convaincu que ça marche comme ça ?

Faites l’expérience vous même: prenez une requête concurrentielle, notez les 5 premiers du classement, et allez en extraire le texte.
Ensuite, prenez des suites de mots (pas trop longues) dans les textes, et cherchez les entre quotes dans Google.
Pour quasiment tous les extraits, vous allez trouver quelques centaines à quelques milliers de réponses.

Du contenu complètement, totalement, uniquement unique n’est PAS, ne sera jamais un critère.
Faites du moyen « suffisamment » varié, et vous verrez le spinning et son grand frère le morphing sous un jour nouveau 😉

Bon, je fatigue un peu, alors une petite question d’inspiration bucolique pour terminer :

Voici deux phrases, qui comportent quasiment les mêmes mots.
A votre avis, sont-elles différentes ? Google les considère-t-il comme différentes ?

  • J’aime cueillir des fraises à l’odeur de fleurs avec ma mie qui vient de relever sa jupe à motifs.
  • Ma mie vient de cueillir des fleurs ; sans motif, j’aime relever sa jupe qui a l’odeur des fraises.

 



 
[1] Mentions particulières tout de même, par ordre alphabétique, pour Backlinker, Jeremy Allard, Laurent Bourrelly, Lemoussel, Papy Spinning, Rudy , et toute la tribu des fous de spinning de code seo, sans oublier le Nelson Monfort du référencement multicolore qui m’a tanné pour que j’écrive cette prose 😉
[2] http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Bibliothèque_de_Bab

31 commentaires sur “Les synonymes : meilleurs ennemis du spin ?

  1. Concours de circonstances car je viens de finir un master qui tourne pour en extraire le jus…

    Bref, pour ma part je suis pour les dicos thématiques à utiliser pour des thèmes précis qui agit en priorité puis des dicos pour les mots qui ont moins de sens. (En plus de la rédaction polymorphe… évidemment.)

    Je pense en faite que donner des synonymes « hors contexte » {voiture|charrette} et qui sont porteurs de sens font qu’effectivement que là tu es pris en flag! Mais entre {je cours|j’accélère le pas} là tout va bien…

    Je parle du sens des mots car pour moi dans la durée certaines phrases restent dans les Serps alors que d’autres non… Et généralement, celles qui restent sont en rapport avec les mots porteurs de sens et en rapport avec le sujet du texte.

    Bon, c’est des critères parmi d’autres mais par rapport au duplicate une phrase tel que:

    « Je cours dans les prés chaque année le 20 juin. »

    Dans un texte parlant de l’été et des « lunettes de soleil » disparaîtra car peu pertinent au texte et donc sera surement réutilisable tel que:

    « Je cours dans les champs chaque années le 19 Juin. »

    Le rapport au temps et à l’importance du sens des mots est aussi pour moi un critère pour juger ce qui est duplicate ou ce qu’il ne l’est plus (ou plutôt ce qui est très duplicate mais où ce n’est pas grave…)

  2. Le spammeur dirait « excellent article »
    Mon fils dirait « c’est d’la balle ! »
    Moi je dis juste bravo !
    (ne pas forcément ré-utiliser pour un spin)

    Bonne reflexion très logique, même si dans la pratique on se rend compte que google positionne encore pas mal de contenus dupliqués, ton article l’est (logique).

    La ou certains me l’ont permis, j’ai même constaté qu’un texte spinné « classiquement » comme ceux que tu décris, mais comprenant une petite part de bouillie infame en son sein finissait par mieux ranker en se différenciant sans doute mieux.

  3. Si j’ai bien suivi, tu dis que Google filtre les contenus en fonction de la thématique, pour « compresser » son index, et oublier sélectivement ce qui ne lui semble pas essentiel dans un contexte donné ?

  4. Merci Sylvain,

    Effectivement, injecter de la soupe ou un autre contenu variable dans un spin pour différentier fonctionne bien.
    J’ai volontairement forcé le trait dans l’article: je suis tout à fait d’accord que Google est encore loin d’identifier et pénaliser systématiquement les spins « classiques ».
    Ce que le pingouin m’a appris toutefois, c’est que Google sait faire mal quand il lève d’un poil la barre, et qu’il vaut mieux en faire un peu trop plutôt que le strict minimum (qui passe à un instant t).

  5. Oui je pense qu’à partir d’un moment du contenu non porteur de sens dans un texte thématique est au fur à mesure sorti des Serps.
    Cela dépendra également du site sur lequel le texte apparaît (faible trust rank).

  6. Ca plairait à Sherlock Holmes 😀 de l’oubli sélectif volontaire pour ne garder en tête que ce qui sert à la tache du moment.

  7. Excellent article sur le content spinning. On
    sent la longue réflexion derrière tout ça.
    Effectivement, sur le long terme cette histoire
    de contenu unique est parfaitement intenable.
    Merci pour l’explication du concept de texte
    moyen qui finalement paraît le plus naturel.
    Première fois que je venais sur ce blog. Belle
    découverte ! A bientôt 😉

  8. Bonjour Sylvain,

    Puisque personne ne le fait, je tente de répondre à ta question : Si on ne cherche pas l’expression exacte, Google ne fait pas de différence entre les deux phrases qui pourtant ne décrivent pas du tout la même action…

    Le spin de texte aurait-il donc encore de beaux jours devant lui ? 😉

  9. Ah, je pense moi que Google fait fort bien la différence.
    Copie l’une et l’autre phrase dans GG, sans guillemets.

    – 4810 contre 18000 résultats annoncés
    – les 10 premiers résultats ne sont pas tous identiques, ceux qui sont identiques ne sont pas forcément dans le même ordre.
    – Google veut corriger Ma mie par « mamie » dans le second texte, pas dans le premier
    – les annonces associées (cueillette des fraises) ne sont là que pour le premier texte

  10. Je m’intérrogeais sur les éléments que google allait considéré comme différenciant.

    – Le texte avec un critère d’unicité (ce que tu remets en cause habilement),
    – Des photos, videos placés a des endroits différents,
    – Des liens pointant sur des sites différents (avec autorité sur les autres liens que ceux pointant sur son site?)
    -Le type de source (Cp, forums, blogs, thématiques, IP…)
    -Les langues (Pourquoi n’avoir que des liens provenant de textes en Francais)
    -La nouvelle marotte avec les mentions sur les réseaux sociaux…

    Z’en voyez d’autres?

  11. Google évolue vite et va rapidement lutter contre le spinning et notamment être capable de détecter les versions « simples » décrites dans l’article. Mais à ce jour, ce n’est pas le cas, et Google va sans doute avoir du mal à suivre les évolutions des outils de spinning.

    NB : Il faut corriger dans l’article Google n’a pas inventé le LSI, breveté dès 1988, soit 10 ans avant la naissance de Google 😉 http://en.wikipedia.org/wiki/Latent_semantic_analysis

  12. Oups, merci pour la rectification.
    Des exemples précis qui étayent les rapports de Google au spinning, ou c’est juste un « sentiment » ?

  13. Article foncièrement intéressant qui remet les choses à leur place. Simplement, à trop jouer avec le ligne rouge on peut s’y brûler au moindre ajustement de l’algo. « Non au synonyme et oui au moyen varié », c’est une bonne logique mais pas suffisante (dans l’absolu).

    Pour la dernière question, c’est un peu le principe des mélangeurs pour bouilli qui semblent encore fonctionner.

  14. Sylvain, je te remercie pour ce très bel article.
    Sincèrement une excellente approche et courant de pensées très différent, ça me plait beaucoup.
    J’aime qu’on m’ouvre les yeux sur une réalité à laquelle je ne prends pas le temps de penser, trop obsédé par les résultats pour prendre le recul nécessaire et changer l’angle de vue.
    Il y a vraiment de la matière à étudier avec les pistes que tu donnes. Merci beaucoup

  15. très interessant et très complet. malheureusement, tout ca, c’est pour faire du BH, de l’auto, et c’est pas du tout l’avenir du positionnement. l’avenir du positionnement, c’est de se casser les f… à faire du texte à la mano, bien distinct. parce que comme tu le suggères souvent dans l’article, google est de plus en plus intelligent et rode les petits malins qui spin/synonimisent. l’avenir s’assombrit pour les algo de spin..

  16. Ah, mais alors là, pas d’accord, mais pas d’accord du tout !
    J’y reviens plus tard…

  17. La réponse courte: le spin n’implique pas BH, ni automatisme.
    Comme l’automatisme n’implique pas faible qualité, et comme l’humain ne garantit pas du texte « propre ».

    Qu’est ce qu’un masterspin ? C’est juste une représentation condensée d’un ensemble de textes plus ou moins proches.

    Les outils ne sont que ça, des outils, et tout dépend de ce qu’on en fait.
    Un masterspin peut tout à fait servir dans une approche WH, manuelle, qualitative.
    Tu veux soumettre ton site à 10 annuaires. Tu peux rester coincé dans l’approche « je fais tout à la main, c’est propre », et rédiger ou faire rédiger (puis contrôler) 10 descriptions différentes. Comment t’assures-tu de l’unicité, de la similitude de ces 10 textes ? que fais-tu si deux sont trop proches ? si l’un ou l’autre abuse d’un mot clé etc ?
    Tu ne vas pas rester dans le même champ lexical ? tu n’utilises pas souvent les mêmes tournures, les mêmes expressions ?
    Finalement, c’est un travail à l’aveugle, sans mesure qualitative autre que le postulat « à la main = propre »

    Au contraire, si tu utilises un outil qui va te montrer une vue d’ensemble, non d’un texte à la fois, mais de l’ensemble des variations; qui te permet de mesurer les variantes possibles, de calculer au fur et à mesure la complexité de tes textes, leur conformité à la demande (taille, densité mot clé…)
    Tu mets toutes les chances de ton côté pour avoir beaucoup plus rapidement 10 textes vraiment différents, tous conformes.

    Spin ne veut surtout pas dire basse qualité. Il existe d’ailleurs des « artisans » du Spin, qui font travailler leur cerveau plutôt que de passer un texte au hachoir.
    Ces artisans, comme tout bon artisan, utilisent des outils.
    Utiliser un outil pour créer un masterspin; partir d’un masterspin pour rédiger 10 articles : ce n’est pas ça qui décide de la qualité, de la propreté, ou de l’aspect WH/BH de la chose. Ce n’est pas pire que d’utiliser open office ou firefox.
    Aucun annuaire n’accepte de soumission par destrier écrite à la plume sur du parchemin. Quasi tous au contraire utilisent des outils de contrôle d’unicité des textes…

    Et ce sur quoi je mets l’accent est justement là: pour Google, pour les endroits où l’on soumet, un texte issu d’un bon masterspin est/doit être in-différentiable d’un texte unique écrit sans outil. Les bons outils de rédaction web SONT l’avenir du positionnement.

  18. Désolé, je ne vois pas vraiment le rapport avec l’article; ça + ancre SEO, j’ai sucré le lien.

  19. Ce qui me dérange moi dans tout ça, c’est le pourrissage donc volontaire des résultats des moteurs de recherche dans le but d’être le premier de la liste.
    Ce pourrissage, car on peut difficilement appeler ça autrement, risque de conduire à terme à un manque total d’intérêt et de pertinence des résultats et détourner l’utilisateur vers d’autres moteurs utilisant une technique d’indexation différente ou vers un autre système pour s’y retrouver dans l’océan des sites disponibles…

  20. Je rédige souvent des textes pour CP et annuaires en direct et je pense que certains de mes textes sont plus similaires, a force de répéter la même chose, qu’un texte issu d’un Masterpin….

    A partir de ce constat un bon Masterpin me semble tout a fait légitime vis à vis de textes rédigés sur le moment. D’ailleurs ça rejoint exactement ta réponse au commentaire ci dessus…

    Étant propriétaire de CP, je sais et je vois que les textes spinnés rank autant que le reste.

    J’en profite pour un lien vers un logiciel gratuit de spinning que j’utilise : http://www.effi10.com/logiciel-spinning-gratuit/

    Julien

  21. Merci pour cet article Sylvain.

    J’ai écrit un billet totalement en spin, que vous retrouverez en tapant sur Google « spin efficace » (vous reconnaîtrez mon gravatar dans le snippet).

    Peux tu me dire ce que tu en penses ? Est ce un bon spin ?

    Merci pour les précisions de ton article.
    Rodrigue F.

  22. Pas d’accord.
    Il y a plusieurs volets à la réponse.
    Tout d’abord, utiliser un outil d’aide à la rédaction ne veut pas dire texte de faible qualité, inintéressant ou pourri. Ca dépend de qui l’écrit et de son objectif, pas de l’outil.
    Ensuite, un texte écrit uniquement pour accueillir un lien ne va pas forcément (voir forcément pas) ranker.
    Enfin, si l’algo de GG est tellement sensible aux BLs et aux bls « artificiels », c’est le problème de google, pas du référenceur.
    Le job du référenceur est de … référencer son client. Ce n’est pas en passant la journée à regarder son site qu’il est beau qu’il est tout blanc sans manipulation oh qu’il est beau que google l’aime mon site à moi que j’ai, que le site va se retrouver en page 1.
    Et à partir du moment ou tu poses des lien ou incites à poser des liens, il te faut du contenu. Le spin permet d’en générer de manière efficace.

  23. Hello Rodrigue;

    C’est un exemple de ce que j’appelle « le spin du pauvre » 😀
    Pour moi, la structure doit varier bien plus, il doit y avoir des phrases, des paragraphes optionnels, des items inversés…
    Ton exemple est bon pour montrer ce qu’est le spin, pas pour publier 100 articles.
    (vu ton mail, j’y réponds aussi)

  24. haha !

    Mais c’est vrai…
    Et c’est bien pour ça que les synonymes ne sont pas LA réponse, et qu’un texte « unique » n’est pas un texte dont tous les mots sont uniques.

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